PLONGée & APNée
Pour la pratique de la plongée sous marine avec équipement respiratoire, quel que soit le milieu de pratique et pour la pratique de l'apnée à plus de 6 mètres de profondeur, il faut un CACI (Certificat d'Absence de Contre Indication) de moins de un an (résolution du CDN 17/102, sept 2017).
Celui-ci peut être signé par tout médecin autorisé à exercé la médecine (sous réserve qu'il ait les compétences pour le faire comme pour tout acte médical !) sauf dans les cas suivant :
Le CACI doit être dans ces situations être établi par :
En cas d'accident ou d'incident de plongée, consultez un médecin fédéral pour la reprise de votre activité ! Il faut en effet évaluer les séquelles et les facteurs de risques éventuels de votre accident.
Retrouvez les détails sur la page de la commission médicale.
Pour être valable, un CACI doit être daté, signé et rédigé de façon lisible. Le médecin signataire doit être clairement identifié et doivent figurer sur le certificat : nom, prénom, n° RPPS ou d'inscription au Tableau de l'Ordre des Médecins et le n° FINESS de l'établissement d'exercice le cas échéant.
Contre Indication médicale de découverte fortuite chez une personne titulaire d’un certificat médical en règle, quelles sont les responsabilités ? Triple condition d’un certificat médical, lequel peut évoluer au fil du temps : « franchise de celui qui déclare, compétence de celui qui le réalise, prudence de celui qui s’y fie ».
La question a été posée au CDN en 2012 et la résolution suivante a été adoptée (résolution 11/131) : Recommandations : « Le Président d’un club, d’un Organisme Déconcentré, d’un jury d’examen, l’exploitant d’une SCA ou un directeur de plongée qui, de manière évidente, soit constate chez un plongeur ou un encadrant un comportement particulier susceptible à ses yeux d’être générateur d’une conduite à risque pour le plongeur ou sa palanquée, soit considère que ce licencié puisse ne pas être en état physique ou psychique de participer à une activité prévue par le règlement fédéral ou le code du sport, peut s’opposer à cette pratique. Dans ce dernier cas, il doit inviter le licencié à bénéficier d’un examen médical complémentaire réalisé selon les règles de bonnes pratiques médicales prévues par le règlement médical fédéral (consultable sur le site de la Commission Médicale fédérale). Il pourra alors refuser toute pratique à ce licencié tant que cette consultation n’aura pas été effectuée. »